• Pour la Communauté Juive : Mr Alain Chekroun
• Pour la Communauté Chrétienne : Mr Vartan Yalcin (chants en langue araméenne)
• Pour la Communauté Musulmane : Orchestre Tarab (musique andalouse Hawzi Chaabi)

Alain Chekroun, né à Constantine (Algérie) dans une famille juive, chante la liturgie Séfarade (liturgie des communautés juives de la péninsule ibérique et d'Afrique du Nord). Hazane (chantre) il donne solennité aux cérémonies religieuses avec un talent d'exception. Son parcours artistique est consacré à la mémoire et à la transmission sur fond de tolérance mutuelle. Sa voix empreinte d'émotion, est soutenue par d'excellents musiciens évoluant dans la plus pure tradition orientale. Son répertoire offrira une association fascinante : des mélodies du Malouf (musique classique constantinoise), des textes juifs traditionnels tirés de la Thora, des psaumes de David (cérémonie de la circoncision, du shabbat et des fêtes) conjuguant spiritualité émotion et festivité.

Vartin Yalcin est né à Ischy dans le Sud Est de la Turquie. De confession chaldéenne, il chante dès l'enfance en ARAMEEN, langue de ses ancêtres. Réfugié politique en France en 1985, il y fait ses études scolaires et artistiques. Diacre, il devient secrétaire général de l'Union des Assyro-Chaldéens de France sans que cela semble compromettre sa carrière artistique. Au contraire, les chants liturgiques de Warda (Vartan) devraient bientôt enchanter les églises Chrétiennes et ses prochaines compositions élargir son auditoire en s'adressant à toutes les âmes nostalgiques d'une langue oubliée de l'histoire. La culture méditerranéenne ne peut être présentée sans la participation des araméophones, l'araméen étant la langue mère de toutes les langues de la région mésopotamienne. Les chants lyriques et liturgiques de Warda Gulan YALCIN ont couronnés le programme de nombreux festivals tant en France qu'en Europe et jusqu'en Asie.

L'orchestre Tarab a été créé à Marseille en 1996, à l'initiative de Fouad DIDI qui en assure la direction. Composé de musiciens marseillais qui représentent les écoles de Tlemcen et d'Alger, il s'est spécialisé dans l'exécution du répertoire classique dans le respect de la tradition andalouse ancestrale transmise par voie orale par la "Silsilet Echouyoukh", chaîne des maîtres, qui a pour référence le grand Cheikh El'Arbi Ben Sari. Les instruments utilisés par TARAB (Violon, Alto, Kouotra, Mandoline, Derbourka et Tar) sont ceux de l'orchestre traditionnel andalous tel qu'il existait dans l'Andalousie médiévale.
Fouad Didi, né à Tlemcen (Algérie) baigne dès son plus jeune âge dans un milieu où le chant a une importance véritable. Les nombreux concerts donnés très tôt à l'occasion des fêtes familiales et les participations actives à de nombreux festivals à Tlemcen, Constantine et Alger lui permettent d'affirmer sa maîtrise de la scène aussi bien dans le répertoire classique que dans le Hawzi. Sa voix puissante soutenue par une rare maîtrise instrumentale, il est un des meilleurs violoniste de sa génération, font de lui un interprêtre exceptionnel.