Une jeune femme pousse son compagnon à
l’infidélité pour sauver leur
couple : rien de tel que de réaliser des phantasmes
pour s’en libérer !
Nous voilà embarqués dans une histoire
pétillante faite d’enchaînements de
situations désopilantes, mélange de cocasserie et
de sensualité.
Une fois encore, E. Mouret lui-même tient le rôle
principal, sorte de pince-sans-rire maladroit et gaffeur,
passé maître dans l’art de
déclencher les catastrophes.
Avec sa bouille inimitable faite de candeur et de
naïveté, il campe un personnage
décalé empêtré dans des
mésaventures sentimentales mises en scène avec
légèreté et inventivité.
Alors, marivaudage rohmérien ? ou hommage
à Buster Keaton ou Jacques Tati, ou même Woody
Allen ou encore Blake Edwards ?
Mais ces illustres références ne doivent pas
occulter quelques variations autour du vrai et du faux, de
l’original et de sa copie, du réel et du
rêvé…
… Ainsi cette comédie de situation ne
cache-t-elle pas sous son apparente banalité quelques
réflexions plus secrètes et plus
profondes ?
Roch Hubert