Qui ne se souvient pas avec plaisir de Fernandel, incarnant Don
Camillo, le curé d’un petit village
méridional italien, et qui plus est parle avec le Bon Dieu,
et de ses rivalités avec Peppone ? Quand ce dernier
est élu maire du village et porte les communistes au
pouvoir, leurs querelles reprennent de plus belle.
Les situations comiques, parfois burlesques, dans lesquelles se
retrouvent ces deux compagnons, nous ont bien fait rire, même
si ce rire était parfois un peu jaune. Malgré
tout, ils sont restés profondément humains et
dans les situations critiques sont les premiers à
s’unir pour la bonne cause.
A travers cette œuvre, le réalisateur,
l’un des maîtres du réalisme
poétique, a réussi à dresser un
portrait social et politique qui garde encore toute son
actualité aujourd’hui.
Christine Bolliger-Erard